Big Data : les français prêts à partager leurs données santé
Le Healthcare Data Institute publie les résultats d’une étude réalisée pour Odoxa portant sur les usagers français et leur rapport avec les données concernant leur santé.
Selon cette étude, près des trois quarts d’entre eux (72 %) jugent que les données de santé des citoyens et patients, comme le poids, le nombre de pas, les analyses de sang ou encore le taux de cholestérol, peuvent permettre de faire avancer la recherche médicale et d’améliorer la santé de tous. Plus sensibilisés aux questions de santé, les 65 ans et plus sont ceux qui croient le plus en ce potentiel (81 %).
3 principales raisons pour accepter le partage des données santé
En première position, 84 % des Français estiment que les données de santé devraient être partagées pour permettre d’améliorer les diagnostics et les traitements médicaux. En deuxième position, avec seulement 1 point d’écart, le partage des données pourrait aider à améliorer la qualité et la coordination des prises en charge et de notre système de soins (pour 83 % d’entre eux). Enfin, 80 % des Français pensent que ce partage permettrait de mesurer la performance des acteurs de soins ou des produits de santé pour améliorer la qualité des soins prodigués.
Les Français ne sont pas simplement favorables au partage des données de santé. Ils indiquent très clairement être prêts à le faire avec leurs propres données. Ainsi, 83 % d’entre eux déclarent qu’ils pourraient le faire si cela répondait à certains objectifs.
Plus précisément: 53 % d’entre eux seraient prêts à le faire si c’est pour améliorer les diagnostics et les traitements médicaux, et 52 % si c’est pour faire progresser plus rapidement la recherche médicale.
Dans ce cadre, 3 conditions tiennent à cœur aux Français, et ce avec quasiment la même prévalence :
52 % des Français les partageraient à condition de savoir à quelles fins elles seront potentiellement utilisées, 51 % de savoir exactement à qui leurs données seront transmises (hôpitaux, universités, laboratoires, fondations, etc.), et, 50 % de pouvoir faire valoir leur droit d’opposition à tout moment.
Pour en savoir plus :
> Les résultats de l’étude ODOXA
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